Il est essentiel de rappeler que les descripteurs PEGI permettent de comprendre précisément les types de contenus sensibles présents dans un jeu vidéo. Un même jeu peut inclure plusieurs facteurs de risque (violence, langage grossier, peur, sexualité, jeux de hasard…), et seul un décryptage attentif des descripteurs permet d’évaluer son impact potentiel sur le joueur. Ces classifications ne se limitent pas à une question d’âge : elles doivent être comprises et utilisées pour adapter le jeu à la maturité et à la sensibilité de chaque joueur, notamment les plus jeunes.
1. Langage grossier
Certains jeux contiennent des dialogues ou des insultes qui peuvent influencer la manière de parler des enfants et des adolescents. Par exemple, Grand Theft Auto V® (GTA V®) est connu pour son langage vulgaire, souvent employé par les personnages du jeu. L’exposition répétée à ce type de langage peut banaliser l’usage d’injures chez les jeunes joueurs.
2. Discrimination
Bien que rare, certains jeux peuvent présenter des formes de discrimination raciale, sexiste ou autres. PEGI signale ces jeux afin d’avertir les parents. Un exemple est Resident Evil 5®, qui a été critiqué pour sa représentation stéréotypée de certaines populations. Une exposition non expliquée à ce type de contenu peut influencer les perceptions des enfants.
3. Drogue
Certains jeux incluent des références à la consommation de drogues, ce qui peut influencer la perception des jeunes joueurs sur ces substances. Dans Far Cry 3®, le personnage principal consomme des substances hallucinogènes au cours du jeu. Il est important de discuter avec les enfants du fait que ces représentations ne reflètent pas la réalité des dangers liés à la drogue.
4. Peur
Certains jeux peuvent provoquer des peurs intenses chez les enfants, en particulier les plus jeunes. Resident Evil Village® ou Five Nights at Freddy’s® sont des jeux qui utilisent des éléments horrifiques pour susciter la peur et l’angoisse. Ces jeux peuvent provoquer des cauchemars ou de l’anxiété chez les enfants sensibles.
5. Jeux de hasard
Certains jeux incluent des mécaniques de type casino ou des jeux de pari, ce qui peut inciter les jeunes à développer une familiarité précoce avec le hasard et les dépenses aléatoires. NBA 2K® et FIFA Ultimate Team® intègrent des « loot boxes » qui fonctionnent comme des jeux de hasard, poussant les joueurs à dépenser de l’argent pour obtenir des éléments aléatoires.
6. Sexe
Certains jeux contiennent des scènes suggestives ou des représentations explicites de la sexualité. The Witcher 3® propose des scènes romantiques et nues qui peuvent ne pas être adaptées à tous les publics. Ces contenus peuvent influencer la perception des jeunes sur les relations et la sexualité s’ils ne sont pas accompagnés d’une discussion appropriée.
7. Violence
La violence est présente dans de nombreux jeux, certains étant plus graphiques que d’autres. Call of Duty® et Mortal Kombat® sont connus pour leur violence explicite. Une exposition répétée à ces contenus peut banaliser la violence et influencer le comportement des jeunes joueurs.
8. Achats intégrés (In-Game Purchases)
De nombreux jeux permettent d’acheter des objets virtuels avec de l’argent réel. Ce modèle économique, appelé « free-to-play » avec achats intégrés, est très courant. Fortnite® et Roblox® encouragent les joueurs à acheter des skins, des accessoires ou des passes de saison, ce qui peut entraîner des dépenses excessives si l’enfant n’est pas encadré.
Références :
- PedaGoJeux.fr : collectif créé en 2008 avec une ambition : informer et sensibiliser les parents sur le jeu vidéo pour, in fine, créer les conditions d’une expérience positive et sereine du jeu vidéo au sein de la famille
>>> Lien - Le système PEGI de classification par âge des jeux vidéo est utilisé dans 38 pays européens
>>> Lien