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Facebook : le premier lieu d’échange sur la santé pour le grand public

by MédecinGeek

Facebook, le premier lieu d’échange online sur la santé pour le grand public Google, un outil incontournable pour les médecins dans leur pratique médicale

Paris, le 23 avril 2013 – Hopscotch, l’agence de Relations Publiques et de communication digitale, et Listening Pharma, institut d’études spécialisé dans la santé, dévoilent les résultats de la 1ère édition de leur baromètre grand public et professionnel « Web et Santé »*.

Medecins-sur-Google

 Parmi les pathologies étudiées, le cancer, le sida, le diabète et la dépression sont les pathologies les plus recherchées sur le web. Les troubles mentaux et le cancer sont les pathologies dont on parle le plus.
• 78% des contenus santé sont générés par les internautes, majoritairement sur facebook.
• Wikipédia et Doctissimo s’imposent comme les sources d’information santé les plus visibles, loin devant les sites des institutions de santé.
• Google est un outil incontournable pour les professionnels de santé : 96% des médecins interrogés l’utilisent pour chercher de l’information dans le cadre professionnel.

Le cancer en tête des pathologies les plus recherchées et les plus discutées sur le web

Les 4 pathologies les plus recherchées sur le web au cours des 12 derniers mois sont le cancer (1 500 000 requêtes mensuelles), le sida (550 000 requêtes), le diabète (368 000) et la dépression (368 000).

Concernant le cancer, on constate que la volumétrie de recherche sur un cancer spécifique n’est pas systématiquement corrélée à son incidence (nombre de personnes touchées) ou à sa mortalité. Le cancer du sein, 1ère cause de cancer féminin, génère ainsi autant de requêtes que le lymphome (110 000 requêtes), devant la leucémie et le cancer du poumon (74 000 requêtes). Le cancer de la prostate, 1ère  cause de cancer en France, ne génère quant à lui que 60 500 requêtes, au même niveau que le cancer du colon dont l’incidence est beaucoup plus faible.

Avec plus de 42 000 contenus générés sur le web durant les mois de janvier et février 2013, tous types de supports confondus (sites médias, blogs, forums, réseaux sociaux), le cancer est par ailleurs la 2ème pathologie dont on parle le plus. La plus forte volumétrie concerne les troubles mentaux avec plus de 135 000 contenus, largement devant les autres grandes pathologies étudiées.

78% des contenus santé sont générés par les internautes, majoritairement sur facebook

facebook

La part des conversations liées à la santé est prépondérante comparée à celle des contenus d’information : près de 8 contenus santé sur 10 sont issus des internautes ! Le diabète est la pathologie où la proportion de conversations est la plus importante (85%), devant les maladies cardiovasculaires (81%). Le cancer arrive seulement en 6ème position sur cet indicateur, notamment en raison d’un nombre important de contenus publiés par les médias sur la pathologie.

80% de ces conversations sont issues des réseaux sociaux, facebook en générant à lui seul 51%, suivi par Twitter à 29%. Les forums Doctissimo représentent seulement 7% des conversations et les espaces d’échange d’Auféminin 2%.

Trois grands sujets de conversations émergent de manière significative : les traitements/médicaments, la mort et la guérison. La référence au web comme source d’information revient par ailleurs régulièrement dans les conversations, contrairement à la référence à un médecin qui n’est présente que dans 11% des conversations. La référence à des laboratoires est également marginale.

Wikipédia et Doctissimo loin devant les sites institutionnels référents

Sur les requêtes les plus courantes, on observe qu’un lien pointant vers la page Wikipédia de la pathologie est visible dès la 1ère page Google dans 100% des cas, et au moins un lien vers Doctissimo dans 84% des cas. Le site de l’OMS est quant à lui référencé en 1ère page dans 30% des cas, et celui du Ministère de la Santé dans seulement 9% des requêtes. Doctissimo et Wikipédia sont par ailleurs les sites les plus cités par le patient en consultation selon les médecins !

« Le manque de visibilité des sites institutionnels référents en matière d’information santé est un enjeu fort, dans un domaine où la crédibilité de l’information est clé. Les contenus les plus accessibles via les moteurs de recherche sont aujourd’hui l’apanage d’un nombre limité de sites, devenus incontournables grâce à la qualité de leur référencement. Or la fiabilité des contenus générés par les utilisateurs sur ces sites peut être sujette à caution », indique Sylvain Page, Directeur d’Hopscotch Digital.

La faible visibilité de contenus institutionnels référents se confirme sur facebook : l’analyse des 10 premières suggestions du moteur facebook sur des recherches de groupes ou de fanpages montre que 45% d’entre elles pointent vers des initiatives spontanées de patients. Seulement 10% des suggestions orientent l’internaute vers des espaces gérés par des associations de patients.

Des médecins très fortement utilisateurs de Google dans leur pratique professionnelle

Les médecins utilisent eux aussi largement les moteurs de recherche : 96% des médecins interrogés utilisent Google pour chercher de l’information dans le cadre de leur pratique professionnelle, dont 25% plusieurs fois par jour. Les médecins généralistes déclarent y chercher principalement des informations officielles, d’ordre scientifique ou sur les produits, ainsi qu’une aide pendant leur consultation. Ils citent les sites d’informations médicales, les sites institutionnels puis les sites de laboratoires comme les trois sources où ils trouvent le plus de contenus. Les sites d’information grand public et les médias sociaux arrivent en dernière position. 14% d’entre eux citent spontanément le site de la Haute Autorité de Santé comme l’un des trois sites qu’ils consultent le plus, et 11% Univadis, un service proposé par le laboratoire MSD.

«  Les médecins sont presque des internautes comme les autres : ils utilisent les mêmes outils de recherche que le grand public, mais privilégient des sources d’information officielles. Dans le cadre de leur recherche professionnelle, les sites de laboratoires figurent en bonne place, ce qui laisse supposer que le lien vis-à-vis de ces acteurs reste important. On constate également que les médecins sont tout à fait lucides de l’usage du web par le patient comme source d’information santé » commente Béatrice Chemla, Présidente de Listening Pharma.

*Méthodologie de l’étude
A partir de méthodologies croisées – veille online (analyse des contenus générés en janvier et février 2013 et des contenus les plus visibles par les internautes sur les requêtes les plus courantes réalisées sur Google) et étude quantitative sur un panel de médecins généralistes**-, Hopscotch et Listening Pharma ont analysé le comportement des internautes en matière de recherche et d’échanges d’informations santé sur 8 pathologies : le cancer, le diabète, les maladies respiratoires, les maladies cardiovasculaires, les troubles mentaux, le sida, la tuberculose, les maladies du foie.

**Il s’agit d’un recueil par internet  auprès d’un panel aléatoire de 100MG réalisé la première quinzaine d’avril 2013 issu du panel Worldone, leader mondial du recueil de données médicales en ligne, offrant un accès direct à 1,8 million de médecins et autres professionnels de santé dans plus de 80 pays.

A propos d’Hopscotch @agencehopscotch

Avec 130 consultants, Hopscotch est l’un des leaders français des relations publiques et de la communication digitale. Depuis 2000, la vocation de l’agence est d’aider les marques, les entreprises et les institutions à renforcer leur visibilité, à maîtriser leur réputation, à créer et entretenir des relations et des conversations durables avec leurs publics, internes et externes.

Le groupe Public Système Hopscotch, né du rapprochement d’Hopscotch avec Le Public Système, est devenu en 2012 la 20ème agence de Relations Publiques dans le monde, selon le classement Holmes Report 2012.

A propos de Listening Pharma

Listening Pharma est un institut d’études de marché spécialisé santé, recherchant systématiquement le so what ? Son obsession : l’actionnable, donner du sens aux résultats et les rendre opérationnels avec des méthodologies créatives et innovantes inspirées aussi de la grande consommation. Listening Pharma est toujours à l’affut du détail qui va faire parler les cibles et décoder les comportements. Depuis sa création, son fil rouge est de toujours aller au-delà du déclaratif, en qualitatif comme en quantitatif.